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DÉMARCHE PROJET (Vinciane)
Contenu du Manuel
Axes et Expérimentations
Retours Experts
Voici les recherches pour mes trois axes en commençant par le second, celui que j'ai choisi, puis le premier
et enfin le troisième.
Des deux axes que je n'ai finalement pas développés, l'un, le dernier, est plus abouti que l'autre, ceci étant
dû à la décision dès le début des expérimentations de ne pas partir sur le premier. (l'explication sera plus détaillée ci-dessous).
AXE 2
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Travail fini :
description d'une double-page :
(p.7-8)


J’ai choisi de traiter cette double page plutôt que les autres car elle rassemble quasiment tous les éléments que l’on retrouve au fil de la lecture du manuel.


Ce manuel a été pensé pour être tout d’abord accessible.
Conçu sur un format A4, il peut en effet être tiré par chacun depuis chez soi sur sa photocopieuse.
La mise-en-page se veut percutante: les titres des chapitres sont énormes, et scandent l’ensemble du manuel efficacement. Le contenu de ces derniers tient pour trois chapitres sur quatre sur une feuille. La mise
en page n’est pas complexe et compte peu de niveau de lecture. On distingue en effet sur une double-page
le titre du chapitre, un sous-titre minimum, le texte courant en deux colonnes, parfois une ou deux photographies illustratives, un encart “le saviez vous” composé de son intitulé et de son contenu,
la pagination, et les entêtes de page.

Tout le texte tapé appartient à la même typographie, Roboto Mono. Pour les sous-titres, il est bold, corps 10, pour le texte courant, il est régular, corps 8,5 et interlignage 12, et pour les légendes, il est light, corps 10.
C’est avec Yoan de Roeck que le corps du texte a été déterminé. En effet, j’avais initialement prévu
de mettre celui-ci à un corps 10 avec ce même espacement de 12, mais les lignes étaient trop proches et rendaient en réalité la lecture difficile. Je ne m’en étais honnêtement pas réellement rendu compte, car connaissant mon texte, celui-ci ne m’était pas étranger. Le confort de lecture peu convenable que j'avais créé n’était pas pour moi une évidence comme elle le fut pour le designer.
C’est également suite à son cours sur le texte en fer à gauche que je me suis rendu compte de la maladresse de mon texte courant. J’ai fait le choix de laisser des mots de deux lettres en fin de ligne s’ils étaient soutenus par une autre ligne en dessous, en revanche, tous ceux d’une lettre seulement sont passés à celle du dessous.
Je pense qu’il reste encore quelques imperfections, car mon texte ferré est parfois trop “régulier”.
Je veux dire par là que la silhouette du texte est parfois trop monotone, dans le sens ou mes lignes sont de tailles similaires.
belle silhouette
silhouette peu réussie
Le titrage définitif s’est constitué après plusieurs étapes. J’ai de fait commencé par utiliser une typographie trouvée sur Adobe, Nanum Brush Script, qui imitait une écriture manuelle, puis en ai élaborée une moi-même, qui cependant n’était pas assez impactante à cause du feutre trop fin que j’avais utilisé. J’ai fini par composer ma typographie avec un feutre d’une grosseur quasiment égale à celui utilisée précédemment mais ai travaillé à petite échelle.
typographie Adobe
première écriture manuelle
seconde écriture manuelle
L’inconvénient du titrage dessiné et composé à petite échelle est la difficulté à évaluer le rendu une fois agrandi. Et effectivement, l’espacement fut trop peu marqué entre les lignes, donnant lieu à des titres centrés au milieu de la page alors que je les souhaitais envahissants. J’ai ainsi dû démanteler chaque ligne de texte pour augmenter leur espacement, travail qui prend du temps mais qui améliore grandement
le rendu et permet ainsi de traiter quasiment chaque mot avec précision.

J’ai hésité à mettre le nom des chapitres en tant qu’entêtes de pages, mais chacun d’eux étant imprimé spacieusement sur la fausse page, il est inutile de les réécrire. J’ai donc décidé de préciser non pas l’intitulé mais le numéro du chapitre, information qui n’est indiquée nulle part ailleurs. Ainsi, la mise en page devient plus cohérente avec le sommaire dans lequel j’ai indiqué avec de gros chiffres les numéros de chapitre. Parce que si les numéros 1,2,3,4 sont indiqués de façon si évidente dans le sommaire, à quoi servent-t-ils si on ne les retrouve pas au sein du contenu du manuel?
J’ai entouré chaque chapitre de tirets non par choix esthétique mais par nécessité. En effet, il ne ressortait pas assez sur certaines doubles-pages, se confondant dans la masse d’information. C’est donc pour mettre un accent tout particulier sur cette information que j’ai décidé de l’orner de signes propres.

L’encart, LE SAVEZ-VOUS?, est constitué de trois éléments: son titre, écrit à la main tout comme le nom
du chapitre, son court texte, en tout point similaire au texte courant du chapitre, et son cadre, en Tiret (4 et 4).
J’ai eu beaucoup de mal à le situer sur cette double page, et je pense d’ailleurs qu’il n’est toujours pas à la place idéale. Peut-être aurai-je dû changer le corps du texte, ou son cadre, ou créer une colonne spéciale pour lui, car j’ai essayé de le monter sur la colonne, d’échanger sa place avec celle de l’image, sans réussir à obtenir un résultat harmonieux.
Pour le reste du manuel, en revanche, celui-ci a trouvé son emplacement assez naturellement.
Les images sont des images libres de droit​​ que j’ai trouvées sur le site Unsplash, et que j’ai traité
en 50% de seuil. Je ne voulais en effet aucun sous ton de noir pour une mise-en-page entièrement monocrome et d’inspiration punk. J’ai dû changer certaines images à cause de leur non-lisibilité après le traitement.

J’ai également dû mettre tout mon contenu au même régime concernant les bullet-point également appelés puces. En effet dans au sein de ce dernier se mélangeaient tirets, points et numéros. J’ai choisi le point, plus discret mais tout de même significatif pour cette fonction d’énumération.
Peut-être, après réflexion, que les numéros auraient été plus cohérents avec mon objectif d’impacter les consciences, car ils insistent davantage sur la variété de solution, ou au contraire de problèmes.

Enfin, j’ai choisi de mettre les numéros d’une façon toute simple, mais efficace. En corps 12 regular, ils ne se remarquent pas forcément mais sont visible si on les cherche. Ils ne sont pas présents sous les titres de chapitre car je trouvais qu’ils entachaient la puissance de ces derniers.
AXE 1
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C'est cet axe-ci que j'ai abandonné en premier lieu.
En effet, bien qu'ayant amélioré mon premier jet grâce à l’intervention des intervenants et professeurs.
L’idée de cet axe est venue de l’une des couvertures que j’avais expérimentée qui évoquait un roman. De fil en aiguille, j’en étais venue à vouloir constituer un manuel qui s’inspire d’un manuel scolaire. Je souhaitais proposer un manuel pratique, avec une esthétique efficace et relativement simple, avec peu de couleurs.
Voici la première double page que j'avais créée. Je comptais en fonction de chapitres modifier la couleur du cadre en bordure des pages.
Celle-ci n’allait cependant pas, à cause du cadre justement que j’avais créé, et pour deux raisons.
Tout d’abord car ce cadre, à la teinte foncée et imposante, est trop lourd pour un manuel complet. Il aurait pu fonctionner à la limite pour une sélection de page, pour une aparté au sein du manuel, mais pas pour celui-ci en entier. (remarque Yoann de Roeck)
La seconde raison est pratique: en effet après l’impression, il faut lors du façonnage massicoter les pages. Le cadre n’aurait donc pas été de largeur égale en fonction des pages si elles sont à l'intérieur ou à l'extérieur du feuillet. (remarque Charles Hédouin)

J’ai donc réfléchi à une seconde proposition que voici.
La typographie est changée, Alegreya a remplacé Jost (que j’ai utilisé pour mon troisième axe), pour accentuer ce côté scolaire, et sans doute plus traditionnel.
L’encart “le savez-vous” est cependant à améliorer car cette forme ovale gâche beaucoup d’espace.
En dernier lieu, voici les couvertures réalisées pour cet axe. 
Celles-ci ont été réalisées avec l'un de mes professeurs. J'avais le projet d'en réaliser d'autres et avait dessiné une seconde illustration , une poubelle sans aucun livres autour, afin d'accentuer encore plus ce contraste, ce contre-sens entre le titre, "livre durable", et l'image qui représente le jetable dans toute sa splendeur, seulement, cet axe délaissé, ces illustrations n'ont jamais abouties.
AXE 3
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C’est sans nul doute cet axe là que j’aurai choisi si j'avais eu plus de temps pour le développer. En effet, cet axe est sans doute celui qui était le moins attendu et le plus original.
Je voulais que celle-ci soit colorée, évoquant un carnet à reliure spirale (sur le dessus) de jeu pour enfant.
J’avais réalisé des illustrations et même esquissé un petit jeu. Je voulais que cette version du manuel soit ludique et intéractive, que son lecteur ne soit pas que consultant. Ma typographie, Bodoni 72, était à empattement, voulant donner à ce manuel un côté peut-être léché, soigné, mais, je m’en rends compte maintenant avec le recul, sans doute trop vieillot avec le style de mes illustrations.
Avec l’un de mes professeurs, le projet vira de bord.
-tout d’abord, je modifie les coins arrondis des zones de texte en coins anguleux. (les coins des formes de mon axe 1 étaient l’étaient déjà )
-j’intensifie les couleurs de mes formes, en mettant les teintes Cyan et Magenta directement, et un vert à proportion de Cyan et Jaune. Le noir est réservé au texte courant.
-je crée une gamme de formes, comme un alphabet, que j'intègre dans mes pages. Je les mets en “produit” afin de créer des effets de superpositions et donner naissance à de nouvelles formes.
avant/après
alphabet
illustrations
J'ai décidé, au moment de représenter la poubelle seule, de retracer une poubelle dure, celles qui sont en métal ou en plastique, au lieu d'un sac plastique.
En effet, je craignais que la représentation du sac poubelle seul ne soit pas compréhensible, et donc mal interprétée.
Et pour finir, voici les couvertures réalisée pour cet axe.
C'est grâce à la première couverture (en haut à gauche) qu'est née l'idée de mettre les formes en produit.
Je ne connaissais pas l'astuce et avait donc trouvé comme solution la diminution de l'opacité des teintes de mes formes, ce qui leur donnait cette couleur pastel.